Action Loup à Theix : retour sur l'action de la Confédération paysanne aux vœux d'Emmanuel Macron
Accueillis par un bataillon de gendarmes mobiles et l'hélicoptère de la police, les manifestants ont rappelé les raisons de leur présence. Marc Baudrey, responsable de la commission prédation a rappelé que "le plan loup est dans l'impasse et ne répond en rien aux problèmes des éleveurs" qui n'a pas apporté de réponse satisfaisante. Laurent Pinatel a appelé les paysans à durcir les actions.
C'est ce qu'on fait les manifestants, ne supportant pas d'être parqués à 1 km des yeux présidentiels et des médias, ils ont décidé de faire la route qui les séparait des voeux. Avec une dizaine de brebis les manifestant ont donc marché en direction de la cérémonie, bloqué sans ménagement par les forces de l'ordre.
Le Préfet coordonateur du plan loup est venu en personne s'entretenir avec les éleveurs. Il a pu saisir l'ampleur du problème. Il a même reconnu que le comptage des 360 loups par l'ONCFS était certainement sous-estimé.
Au final, Emmanuel Macron a dès le début de son discours parlé du problème de la prédation et qu' "Il ne faut pas penser l'agriculture, les éleveurs et leurs troupeaux autour du loup" mais "il faut savoir comment le loup trouve sa place dans des éco-systèmes qui lui pré-existent". Il a par la suite "assumé un modèle d'agro-pastoralisme (...) qui ne doit pas être fragilisé par un autre objectif".
C'est donc que les nombreuses actions et rendez-vous commencent à infléchir les discours. La Confédération paysanne restera vigilante pour défendre tous les éleveurs et les éleveuses.
Des retours presses ci-dessous :
> Web-agri : Loups, E. Macron veut remettre "l'éleveur au milieu d ela montagne"
> Dans le Puy de Dôme, E. Macron veut rassurer les agriculteurs