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AGRICULTURE PAYSANNE
19.10.2018

La Confédération paysanne de la Drôme affirme ses revendications au nouveau ministre

La Confédération paysanne de la Drôme a rencontré le nouveau ministre de l'agriculture à Bourg-lès-Valence, lors de son premier déplacement en région et l'a interpellé sur la suppression du financement VIVEA pour les porteurs de projet, la réglementation sanitaire et les pesticides.

Ce vendredi 19 octobre 2018, la Confédération paysanne de la Drôme a salué la nomination d'un drômois, qu'elle sait compétent sur les questions agricoles, qui a toujours reçu et écouté les paysans attentivement.

Le déplacement de Didier Guillaume portait sur le thème de l'enseignement agricole, c'est pourquoi notre porte-parole, Vincent Delmas, l'a interpellé en ces termes : « Mardi prochain, le Conseil d'Administration national de VIVEA se réunit et pourrait décider d'arrêter ou limiter fortement le financement les formations pour les porteurs de projet en agriculture. Cette décision serait un mauvais calcul à long terme : nous avons besoin de paysans nombreux, qui prennent la relève et fassent vivre nos territoires. Il est essentiel d'encourager l'installation de jeunes et de soutenir les structures, telles que l'ADEAR*, qui les accompagne. »

 

Le porte-parole de la Confédération paysanne de la Drôme a aussi rappelé à notre nouveau ministre, originaire du premier département bio de France, que des contaminations sur les parcelles conduites en Agriculture Biologique sont fréquentes. Pourtant, les formations écophyto obligatoires pour tous les agriculteurs, précisent qu'il est interdit de pulvériser des pesticides les jours de vent, mais la réglementation n'est pas toujours respectée. La Confédération paysanne de la Drôme avait déjà interpellé les services de l'État sur ce sujet et Vincent Delmas a rappelé que « nous attendons autant de sévérité à l'encontre de ces pulvérisations illégales que les services vétérinaires n'en mettent à trouver des salmonelles dans le fumier des élevages avicoles ».

Sur cet aspect sanitaire, la Confédération paysanne de la Drôme demande :

-une obligation de résultat et non pas de moyens : les politiques sanitaires ne doivent pas devenir des outils d'industrialisation mais être adaptées aux productions fermières ;

-que les analyses soient réalisées sur les œufs et non plus sur le fumier.

 

Selon la Confédération paysanne de la Drôme, l'agriculture paysanne et l'agriculture industrielle ne sont pas compatibles, cette dernière étant prédatrice de l'autre. Même si Didier Guillaume a affirmé que la cohabitation entre deux agricultures est possible, le syndicat agricole drômois attend qu'il soit plus sensible que ses prédécesseurs à soutenir l'avenir que représente l'agriculture paysanne.

 

Contacts :

Vincent DELMAS, porte-parole : 06 07 69 36 25

Anaïs HAMMEL, animatrice départementale : 04 75 25 21 72

 

* ADEAR : Association pour le Développement de l'Emploi Agricole et Rural

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