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LOUPS : NOS POSITIONS

Loups et élevages : faire face à la prédation

30 ans après le retour des loups en France, la Confédération paysanne ne peut plus s'en tenir au seul constat d'une cohabitation impossible avec les loups. Il est de notre responsabilité de sortir de cette position pour continuer à épauler concrètement les éleveurs plein air.

Avec une population de loups qui double tous les cinq ans, 55 départements concernés aujourd'hui par des attaques et plus de 1100 loups estimés en 2022, on peut s'attendre à ce que l'ensemble des départements soient malheureusement concernés par des attaques de loups dans les dix années à venir.

De la même manière que nous adaptons nos pratiques face au changement climatique, nous ne pouvons que faire face à la prédation plutôt que d'entretenir le déni de la FNSEA** qui mène l'élevage plein air dans une impasse avec leur objectif « zéro attaque », démagogique et irresponsable. Les élevages hors sols, eux, n'ont rien à craindre de la prédation ! C'est l'élevage paysan qui est menacé.

La Confédération paysanne demande : 

- Que les prélèvements de loups soient effectués en fonction des dégâts aux troupeaux et pas dans un cadre de gestion de l'espèce. L'objectif central des prélèvements doit être la baisse de la prédation, pas un tableau de chasse.

- La création de brigades mobiles d'intervention (Louveterie, OFB) dans l'ensemble des départements concernés par des foyers d'attaque ;

- Que les prélèvements par tirs ou piégeage soient ciblés et réalisés avant tout par les services de l'État dans toutes les zones d'élevage y compris les cœurs de Parcs nationaux ;

- L'application du Cercle 3 à l'ensemble des départements pour anticiper l'arrivée des loups (formation Réseau Loup Lynx, formation Chien de protection, achat et entretien des chiens de protection).

- Le financement à 100 % des moyens de protection par l'État.

- La prise en charge de la protection des troupeaux bovins pour les éleveur·euses volontaires.

- La création d'un statut juridique du chien de protection pour sécuriser les pratiques des éleveur·euses et berger·ères.

- Une indemnisation plus juste des pertes indirectes des troupeaux ayant fait l'objet d'une prédation.

- L'abaissement du statut du loup d'« espèce strictement protégée » à un statut d'«espèce protégée» dans le cadre de la Convention de Berne et la Directive Habitat.

Télécharger :

Livret national "Loups et élevage : faire face à la prédation"

Vidéo :

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