ImPACtons mais pas trop vite...
Comment avez-vous trouvé cette rencontre ?
Vincent Delmas : On était entre soixante et quatre-vingt dont une grosse dizaine d'agriculteurs, plutôt de la sphère FNSEA*. On a eu une première partie assez consensuelle avec l'intervention du DRAAF et d'une sous-directrice du ministère de l'Agriculture chargée de la formation professionnelle. On a pu travailler en ateliers sur les améliorations de la formation pour que les paysan.ne.s s'adaptent au changement climatique. On a été un peu rassuré même si on est conscient que peu de choses évolueront.
Pierre Veyrat : J'ai pu être dans un groupe avec une vingtaine de jeunes de BTS pour les entendre mais on sent que les projets agricoles ne sont pas encore bien formés. D'où la nécessité de renforcer les formations.
Suite à ce débat, quelles orientations sont ressorties ?
PV : On s‘attendait à un discours déjà entendu et on l'a eu. Après, la réunion était bon enfant et on peut espérer une prise de conscience par certains des attentes de la société. Les orientations ne sont pas fantastiques, la FNSEA* ne veut surtout pas couper le gâteau de la PAC* en 36000 morceaux mais le laisser aux quelques-uns. Bref, il y a encore un pas de côté à trouver.
VD : J'ai dû m'énerver lors de la synthèse car à la tribune on a retrouvé quatre représentants de la fédé et de leurs sbires. C'était le charabia habituel qui ne fait pas avancer. On sent bien qu'ils veulent que rien ne bouge car ils défendent toujours une PAC* qui vise la diminution du nombre de paysan.ne.s !
Pour la conclusion du débat, nous n'avons eu droit qu'à quatre représentants de la galaxie FNSEA*/JA*. Le débat ImPACtons a donc accouché d'une souris mais à la Conf', on ne se laissera pas faire et on défendra toujours des installations nombreuses !