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VIE SYNDICALE
12.11.2020

Loi de « sécurité globale » : nous dénonçons cette loi liberticide

Profitant de l’occasion offerte par un texte, qui portait à l’origine sur la police municipale et le secteur de la sécurité privée, le gouvernement lui a accolé un troisième volet sur la protection des fonctionnaires de police et militaires.
A juste titre, de nombreux points de cette loi ne comprenant pas moins de 30 articles sont contestés. Le principal, qui figure à l'article 24, concerne la limitation de la captation d'images sur le terrain, notamment lors des opérations de maintien de l'ordre.
La diffusion en direct sur les réseaux sociaux d'images des manifestations et des opérations de maintien de l'ordre a permis, ces dernières années, la mise au jour de nombreux cas de violences policières. Ce texte constitue donc un outil qui va permettre aux forces de l'ordre de cacher leurs dérapages et de pouvoir poursuivre leur répression en toute impunité, nous ôtant tout moyen de contrôle ou de dénonciation.
L'article 22 parle des caméras aéroportées c'est à dire les drones ou caméras installées sur des hélicoptères. Une longue liste de circonstances dans lesquelles ils peuvent être utilisés est dressée. Manifestations et rassemblements sur la voie publique, prévention du terrorisme, protection des bâtiments publics, constat des infractions, surveillance aux frontiéres.
La reconnaissance faciale pourrait également être utilisée sur ces images. C'est donc un passage à la surveillance de masse et une atteinte disproportionnée au droit à la vie privée.
On restreint la possibilité de filmer la police et on renforce celle de filmer les citoyens. Cette proposition de loi est liberticide car elle porte atteinte à la liberté d'informer et à la vie privée.
Et c'est la députée LREM de notre circonscription, Alice Thourot, qui porte cette loi à l'assemblée.
Nous sommes peut-être confinés mais nous ne tairons pas.
Nous voulons conserver le droit de manifester librement et pacifiquement pour défendre nos droits et présenter nos propositions. Il faut arrêter de criminaliser les manifestants !
 
Comuniqué de presse commun des organisations montiliennes CL ATTAC, UL CGT, FAKIR, FRANCE INSOUMISE, FSU, PC, GAUCHE RÉVOLUTIONNAIRE, SUD ÉNERGIE, GILETS JAUNES, CONFÉDÉRATION PAYSANNE 26
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