Les paysan-ne-s démunis face à la gestion d'une PAC trop complexe
La Confédération paysanne a dénoncé des dossiers PAC* devenus trop difficiles à comprendre qui rendent les déclarations inabordables pour bon nombre de paysan-ne-s : elle revendique une PAC* plus simple, plus juste et plus réactive.
Le système de déclaration actuel est parfois excluant : sa complexité engendre une perte d'autonomie des paysans. Pour la Confédération paysanne, la solution n'est pas d'avoir recours à des organismes payants pour faire nos déclarations mais de mettre en place un système plus accessible et des moyens pour que la DDT les accompagne.
L'administration a jusqu'à deux années de retard dans le traitement des dossiers, laissant les paysan-ne-s dans l'incertitude quant au montant des aides attendues pour 2015 et 2016. Des "Avances de Trésorerie Remboursables" (ATR) ont été proposées aux paysan-ne-s mais des erreurs de déclaration dans les dossiers ont pu conduire les paysan-ne-s à devoir rembourser ces ATR. La DDT a apporté un éclairage quant aux voies de recours possible pour les dossiers les plus complexes et douloureux. Elle déplore elle-même le manque de moyen dont elle dispose et reconnaît que les problèmes de gestion de la PAC* ont contribué à mettre des paysan-ne-s en difficulté.
La DDT a écouté les représentants de la Confédération paysanne avec attention, a pris acte de leurs revendications et s'est engagée à les faire remonter au Préfet, qui les transmettra au Ministère de l'agriculture.
Au delà de ces difficultés de gestion, la Confédération paysanne a présenté ses propositions pour la Politique Agricole et Alimentaire Commune de 2020 : la DDT a reconnu la validité de ce projet qui vise à promouvoir l'agriculture paysanne.
Dans le contexte de baisse des prix agricoles, les subventions de la PAC* sont indispensables pour la survie des fermes de la Drôme et le droit au revenu des paysan-ne-s.
Contacts :
Vincent Delmas, co-porte-parole : 06 07 69 36 25
Christophe Morantin, co-porte-parole : 04 75 21 02 74











